Il a indiqué que la grande portion du budget viendra de l’extérieur dans la mesure où seulement 16% du budget proviendront du gouvernement et 84% des partenaires au développement dans le cadre bilatéral et multilatéral.
Les Représentants des partis politiques ont cherché à savoir le document utilisé pour l’élaboration du budget, étant donné que le code électoral de 2010 n’était pas encore promulgué. La réponse donnée est que du moment où il n’y avait pas encore eu de loi abrogeant le code électoral de 2005, celui-ci restait en vigueur. Par conséquent la CENI s’est référé à cette même loi.
Le Président du Mouvement pour la Solidarité et le Développement (MSD) Monsieur Alexis SINDUHIJE, a voulu savoir le point de vue de la CENI sur les élections primaires au sein des partis politiques.
La Vice-présidente de la CENI, Madame Marguerite BUKURU, a répondu que les élections primaires existent dans certains pays, mais que la Constitution du Burundi ne les prévoit pas. Cela doit donc être une affaire interne à chaque parti politique. Elle a ajouté cependant, que cette question pourra être traitée pendant la période post-électorale. C’est peut-être une voie à explorer pour améliorer les élections futures, a-t-elle ajoutée. Elle a souligné que cela dépendra, non de la CENI mais du législateur.
Le Président de la CENI, a clôturé la séance en disant que la météo politique et sociale de notre pays dépend de nous tous. Des élections libres et transparentes dépendront de nous tous. Il a demandé à tous les participants de donner des signaux positifs et de cette façon, nous pourrons toujours aller de l’avant.