L’opération d’enrôlement des électeurs s’est déroulée du 21 janvier 2010 au 9 février 2010. Le démarrage effectif de cette activité, a commencé avec un ou deux jours de retard par rapport à la date prévue, la cause en est que le matériel à utiliser au cours du recensement électoral n’a pas pu arriver à temps dans certaines provinces du pays. Les centres d’inscriptions étaient au nombre de trois mille trois cent deux(3.302). Ils comprenaient douze mille huit cent soixante-quatorze(12.874) bureaux d’inscriptions.
Avec l’appui financier et technique de l’O.N.G américaine, International Fundation for Electoral System (I.F.E. S), les agents recenseurs ont été formés le 19 et 20 janvier 2010 sur les procédures et l’organisation du recensement électoral.
Les documents relatifs à l’enregistrement des électeurs étaient en grande partie constitués par le modèle de registre d’inscription et le modèle du carnet d’attestation d’inscription. Pour plus de détail sur les autres documents remplis lors de cette opération, lisez l’arrêté n°10.
La République d’Allemagne a appuyé financièrement l’acquisition des registres et des attestations d’enregistrement. Le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), à travers le Basket Fund a donné les indemnités des agents recenseurs et a payé le reste du matériel de recensement.
Durant l’opération de l’inscription au rôle électoral, la présence physique du candidat électeur était obligatoire, l’enrôlement en dehors des centres et bureaux d’inscription était interdit
Conformément à l’article 15 du code électoral, l’inscription au rôle est effectuée sur présentation de la carte nationale d’identité ou de toute autre pièce d’identification régulière ainsi que de tout document de nature à permettre la vérification de la qualité d’électeur du comparant.
L’arrêté n°007/CENI du 30 décembre 2009, dans son article 9 précisait que les pièces suivantes pouvait être utilisées pour l’opération d’enrôlement des électeurs, il s’agissait de : passeport de voyage, la carte d’identité/ militaire, police ; la carte de fonctionnaire ; la carte de baptême et le permis de conduire. Celui qui présentait les deux dernières pièces devait en plus prouver sa qualité d’électeur en présentant trois témoins dont le chef de colline/quartier et deux personnes résidant à la même colline ou dans le même quartier.
Au cours de cette opération d’enregistrement des électeurs, les mandataires des partis politiques, qui l’avaient demandé et qui avaient reçu les accréditations de la part de la CENI, ont pu observer cette étape combien importante du processus électoral. Il y a eu quelques observateurs internationaux dans quelques provinces.
Après plusieurs jours d’enrôlement électoral, le constat sur terrain a été que faute de Carte Nationale d’Identité ou de toutes autres pièces d’identification acceptées par la CENI, un bon nombre de citoyens burundais en âge de voter n’allaient pas se faire enrôler.
C’est ainsi que la CENI après des consultations faites avec les Responsables des partis politiques et les membres du Gouvernement décida d’introduire l’attestation d’identification pour l’enrôlement des électeurs. Les attestations étaient remises à l’agent recenseur après inscription pour les transmettre à la CENI par la voie hiérarchique. A partir du 3 février 2010, le jour où on a commencé à utiliser les attestations d’indentification de l’électeur le nombre de personnes enregistrées par jour est allé en augmentant. L’impact de cette pièce a été très positif.
La CENI rappelle à tous ceux qui se sont fait inscrire au rôle, qu’ils doivent garder jalousement leur attestation d’enregistrement. C’est cette attestation qu’ils présenteront en vue de l’obtention de la carte d’électeur le moment venu. Il ne faut donc pas la céder à qui que ce soit.