Le rendez-vous électoral de 2025 approche de plus en plus. La CENI s’active pour mener à bon port le processus. Mardi 15 octobre 2024, elle a réuni les partenaires électoraux pour présenter trois grandes activités : les centres d’inscription retenus au niveau national, lesquels vont abriter l’opération d’enrôlement des électeurs et qui deviendront pour la plupart des centres de vote ; l’annonce solennelle du calendrier électoral, ainsi que les prochaines étapes du processus, entre autres l’enrôlement des électeurs et son observation. Cet enrôlement est prévu du 22 au 31 octobre 2024.

Le Président de la CENI Prosper Ntahorwamiye déclare qu’au niveau national, le nombre total de Centres d’inscription est de 4.246. Les Unités d’inscription s’élèvent à 15.633. Ce chiffre (15.633) équivaut également au nombre total d’Agents Recenseurs à recruter, tandis que le nombre d’Agents Encadreurs à recruter est de 4.426, soit un (1) Agent Encadreur par Centre d’Inscription.

Prosper Ntahorwamiye indique que toutes les collines du pays disposent d’au moins une infrastructure qui va servir de centre d’inscription. « Les infrastructures identifiées à travers tout le pays sont essentiellement des établissements scolaires publics et privés ». Il convient également de signaler que ce travail d’identification des centres d’inscription des électeurs a été effectué conformément à la loi organique n°1/05 du 16 mars 2023 portant détermination et délimitation des provinces, des communes, des zones, des collines et ou quartiers. Le nombre de provinces passe de 18 à 5 ; celui de communes de 119 à 42 ; les zones de 375 à 451, tandis que les collines et quartiers passent de 2911 à 3044.

Au Chapitre du Calendrier Electoral de 2025, l’on retiendra trois grandes dates pour quatre scrutins dont deux combinés. Selon encore une fois le numéro un de la CENI, les élections des Députés et des Conseillers Communaux auront lieu le même jour, à savoir le 5 juin 2025. Un peu plus d’un mois après, soit le 23 juillet 2025, il y aura les élections des Sénateurs. Suivront ensuite les Elections des Conseillers de collines et de quartiers le 25 août de la même année 2025.

Tous ces scrutins seront convoqués par un seul décret du Président de la République. Le décret de convocation des électeurs est prévu pour le 07 décembre 2024. Tout se fait conformément à l’article 11 du Code Electoral qui dispose : « Les électeurs sont convoqués par décret du Président de la République cent cinquante (150) jours calendrier au plus tard et cent quatre-vingt (180) jours calendrier au plus tôt avant la date du scrutin. Néanmoins, lorsque deux ou plusieurs consultations sont organisées dans un intervalle n’excédant pas trois mois, les électeurs peuvent être convoqués par un décret unique ».

La durée de campagne électorale est la même pour tous les candidats à différents niveaux : vingt et un (21) jours. Cette campagne débute chaque fois deux jours après le décret de convocation des électeurs par le Président de la République, pour se clôturer deux jours avant le scrutin. A ce niveau, la CENI se réfère au Code Electoral en son article 25 selon lequel la campagne électorale « est ouverte par décret le vingt-troisième jour qui précède celui du scrutin. Elle est close quarante-huit heures avant le scrutin ».

La fin des mandats pour les élus du peuple encore en fonction, c’est-à-dire ceux qui ont été élus en 2020, a aussi été annoncé à travers le discours du numéro un de la CENI. Pour les Députés, ce sera le 7 août 2025. Le mandat des Sénateurs prendra fin le 25 août 2025. Pour les Conseillers communaux, ce sera le 24 juillet 2025, tandis que le mandat des Conseillers de collines et de quartiers prendra fin le 17 septembre 2025.

Le Président de la CENI Prosper Ntahorwamiye se montre satisfait et même rassurant pour les réalisations déjà faites et à venir : « Nous franchissons un pas avancé et nous espérons que même la suite sera bonne ». Et de renchérir par un appel : « Que tout le monde soit enrôlé pour participer aux élections de 2025, afin que les institutions issues de ces élections nous conduisent à l’atteinte de la vision du Burundi émergent en 2040 et du Burundi développé en 2060 », dit-il.