Le Bureau de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a reçu ce jeudi 26 décembre 2024, au Centre de Traitement des Données (CTD), les membres du Gouvernement burundais. Ils allaient s’enquérir de l’état des lieux du travail de la saisie des données en cours, laquelle saisie conduit à l’élaboration du fichier électoral pour les élections de 2025.
L’équipe gouvernementale est venue sur invitation de la CENI. L’invitation a été accueillie à bras ouvert selon Jérôme NIYONZIMA, Secrétaire Général et Porte-parole du Gouvernement. Il se réjouit du travail de saisie en cours, lequel avance normalement. Jérôme NIYONZIMA rassure au nom du gouvernement burundais et au regard même de l’état des lieux de cette activité, que le calendrier électoral de 2025 sera respecté comme il a été élaboré par la CENI. Le premier scrutin qui va combiner les élections des députés et des conseillers communaux est prévu pour le 05 juin 2025.
Les membres du Gouvernement guidés par le Président de la CENI Prosper NTAHORWAMIYE ont visité entre autres le stock des registres d’enrôlement, les salles où s’opère la saisie, le serveur pour la sécurisation des données, etc, avant de procéder à la signature dans le livre d’or. Une visite du genre avait été effectuée par le Président de la République Evariste NDAYISHIMIYE le 12 décembre 2024.
En passant, c’est le silence radio de la part des agents de saisie. Ils ne parlent qu’avec leurs ordinateurs et registres, dans un silence assourdissant. Sur le lieu de travail en effet, c’est le travail, rien que le travail. Ils opèrent 24h sur 24h, sept jours sur sept, en quatre vacations de six heures chacune. Le gouvernement burundais via son ministère en charge de l’énergie et des mines a octroyé un transformateur au Centre de traitement des données pour parier au problème de coupure de courant électrique.
Le porte-parole du Gouvernement en appelle à la responsabilité de tous les partenaires pour qu’il y ait des élections libres, démocratiques, transparentes et apaisées en 2025 et même au-delà. Les partis politiques, les organisations de la société civile, confessions religieuses et autres, tous doivent apporter leur pierre angulaire pour gagner le pari.